| Phenice | | Je crois m'être perdue | | Membre |  |  | | 549 messages postés |
|  Posté le 16-05-2009 à 14:39:06   
| Alors, après approbation, voici finalement la variation n°3. (Mais pas corrigé donc, encore avec les défauts dus aux conditions épiques d'écriture...) Alors, pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, bonne lecture !
<Pour les règles, les mêmes que dans les autres variations et fictions>
J'avais mal. On m'enfonçait cette grosse aiguille encore et encore dans le corps. Et j'ai vu avant que l'on me jette sur un tas de nounours. Et un autre a soudain atterri sur moi avant qu'on nous enferme. Et pendant tout le trajet, l'autre nounours me soufflait dessus et ça me plaisait pas. Mais ça faisait tellement peur, alors, on est devenu amis. On s'est raconté beaucoup de choses.
Un jour, des messieurs tout en blanc ont ouvert la boîte et ont pris mon compagnon. Et puis ils ont refermé. J'attendais qu'il revienne; j'avais peur tout seul.
Et après un long, long, long voyage, ils ont réouvert la boîte et nous ont posé sur une grande planche. Et un monsieur bizarre est venu. Il m'a regardé et il m'a pris brutalement.
Quand on est arrivé, il a crié un nom est une petite fille est venue. Il m'a tendu, en disant quelque chose; je crois que c'était qu'elle avait été bien sage et quelque chose à propos de secret. Elle m'a pris et m'a serré contre son cœur. Et elle s'est enfuie dans sa chambre.
Elle est restée là, assise sur le lit en me serrant contre elle, le regard vers la fenêtre. Et lentement, lentement, le jour s'éloignait, nous laissant tous les deux, seuls. Sa maman est partie et le monsieur bizarre est monté. On entendait ses pas et elle me serrait de plus en plus fort. Il m'a pris et m'a emmené loin d'elle. Je n'ai pas compris ce qui s'est passé après. J'ai entendu du bruit et qu'elle disait non. Et puis il est parti et elle m'a repris. Elle pleurait et je ne savait pas comment la consoler. Je suis juste un nounours, moi.
Et un jour, la maman est arrivée. Elle a crié. Fort. Et mon amie a couru vers elle en me serrant contre elle. J'ai senti qu'elle nous emmenait. Jusqu'à une grande maison toute blanche.
Un monsieur en blanc a demandé à mon amie de venir. Elle m'a serré contre elle et je me suis blotti. On le regardait tous les deux et on avait peur. Il a beaucoup, beaucoup parlé avec mon amie et il lui a donné des poupées. Et puis il nous a laissé seul un moment Et elle lui a souvent parlé.
Alors qu'elle était partie en me laissant tout seul, la maman est arrivée en parlant de "mauvais souvenirs à enterrer" et elle m'a emmené. Un monsieur m'a mis sur une planche et j'ai compris que le monsieur en blanc m'avait encore pris mon amie.
Et j'ai attendu, et attendu. Et un jour, une dame est arrivée. Elle m'a regardé et elle a crié :
"Hé Eli, t'en penses quoi de ce nounours ?
- Arrête de dire "nounours", on me croirait débile"
Et elle m'a pris. Elle m'a emmené chez elle, enlevé la poussière et m'a serré dans ses bras en disant :
" Ne t'inquiète pas, on ne t'abandonnera jamais".
Alors, s'il vous plaît messieurs en blanc, laissez-moi cette amie. |
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