| Windspirit | | Mushishi | | Modérateur |  |  | | 4577 messages postés |
|  Posté le 19-04-2008 à 15:12:59   
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SYNOPSIS
Venant à peine de quitter le Pays de la Bibliothèque où Syaoran, Sakura, Fay et Mokona ont eu vent de la triste enfance de Kurogane, le groupe se retrouve maintenant dans une Tokyo post-apocalyptique ravagée par la guerre et les pluies acides. Pour prendre le contrôle sur le peu de ressources vitales disponibles, deux groupes se livrent à une guerre cruelle et sans merci depuis plusieurs années maintenant.
C'est dans cette contexte-là que le groupe devra affronter plusieurs vérités et réalités qui chambouleront leurs vies à jamais...
INFORMATIONS GÉNÉRALES
† Général †
• Premier Épisode : Le 16 novembre 2007
• Nombre d'épisodes : 3
• Chaîne : Aucune
• Studios : Production I.G.
• Genres : Drame, Fantastique, Action
† Génériques †
¤ Opening 01 : "Synchronicity" de Yui Makino
¤ Ending 01 : "Saigo no Kajitsu" de Maaya Sakamoto
† Staff †
Auteur/Créateur : CLAMP
Réalisateur : Shunsuke ada
Scénario : Ageha Ohkawa
Chara-design : Yoko Kikuchi
Musique : Yuki Kajiura
TSUBASA TOKYO REVELATIONS
Je ne ferai pas ce topic comme je le fais d'habitude parce que c'est plus à sujet informatif qu'autre chose : ça fait maintenant près d'un mois que j'ai vu le dernier OAV de Tsubasa Tokyo Revelations et j'ai complètement oublié de vous en parler alors que la série d'OAVs méritait carrément son propre topic.
Pour vous remettre dans le bain, je vous rappelle qu'en l'an MMIII, les CLAMP ont mis leur manga X en hiatus à cause de problèmes au Japon. ( X montrait les tremblements de terre comme des signes de l'Apocalypse et l'année 2003 a été très généreuse niveau séismes au Japon : c'était donc une question de respect envers la société que d'arrêter leur manga. Un peu comme la diffusion du 13e épisode de Nice Boat annulée parce qu'une Japonaise a massacré son père à coups de hache dans le cou.)
Entre temps, elles ont créé un manga un peu bouche-trou et extrêmement commercial qui s'appelle Tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE (avec toutes les majuscules qui ne veulent rien dire). C'était un pur shonen un peu bon enfant qui tourne en rond durant 14 volumes de façon générique et répétitive. Un héros de shonen, une héroïne de shojo, tout pour attirer les foules. On présente même des personnages exclusifs à l'oeuvre, Fye et Kurogane, qui donnent leur dose de yaoi aux fangirls qui les imaginent dans des situations cocasses. La boucle est bouclée avec les CLAMP qui décident de massacrer tous les personnages qu'elles ont mis une vingtaine d'années à perfectionner. Et le pire, dans tout ça, c'est que l'univers est mièvre au possible, malgré les quelques moments plus "dramatiques".
Bref, niveau mangas de CLAMP récents, xxxHOLiC (encore avec des majuscules qui ne veulent rien dire) est bien plus potable. Je pense que j'en ferai un topic, d'ailleurs.
Il faut quand même avouer que Tsubasa passait un peu mieux en anime puisque pour une fois, Bee Train a su tirer profit de sa paresse lorsqu'il s'agit d'animation : l'ambiance shonen axée sur le combat et l'ambiance gamine axée sur le toutlemondeilestbeauetgentil existent encore, mais légèrement surclassés par une sorte d'ambiance calme. Peut-être parce qu'en fin de compte, surprenemment, le contexte de Tsubasa s'y prête bien (à l'inverse d'un Madlax ou d'un Noir ) et les quelques passages shoneniques sont dotés d'une excellente bande son made in Yuki Kajiura qui imprègne l'anime d'un style straightforward et très explicite : les différentes pistes telles A Song of Storm and Fire ou Break the Sword of Justice sont assez représentatives de ce style sans aucune subtilité. Ça donne du piment à l'anime, et ça le rend plus attrayant, surtout avec les chansons de Maaya Sakamoto ou Yui Makino qui se prêtent littéralement aux événements (à l'inverse, disons, d'un .hack//SIGN où l'OST est une stand-alone, où il est impossible d'associer une musique à une scène en particulier).
Bref, ça se laisse facilement regarder, malgré une animation très Bee-Trainienne avec des zooms constants sur les personnages qui leurs permettent de dessiner le moins de background et le moins d'habits possibles. Niveau scénario, je n'irai pas jusqu'à critiquer le vide intersidéral de l'anime puisque c'était pareil dans le manga de toute façon.
Là où je veux en venir, c'est concernant l'après cet univers niais et rose bonbon. Ce sont les chapitres 103 à 138 du manga ou un truc du genre, si je me rappelle bien, et c'est de ça qu'il est question dans les trois OAVs qui forment Tsubasa Tokyo Revelations. C'est dans cet arc-là que Tsubasa saisit pour la première fois l'occasion de devenir une histoire de fantastique épique. L'occasion s'était présentée plusieurs fois auparavant, mais jusqu'au bout, l'oeuvre a décidé de rester un compte de fée façon prince charmant, princesse dormante et méchant dragon.
C'est dans l'arc Acid Tokyo que l'oeuvre s'est prise en main et est devenue une oeuvre glauque et sombre : pour une fois, les personnages s'en prennent plein la gueule et le scénario du truc avance en un tome (le 15e) ou en un OAV (le 2e) 10 fois plus que durant les 14 premiers tômes ou les 52 épisodes qui forment l'anime. Ça dépayse. L'effet est d'autant plus flagrant lorsqu'on s'est tapé tout l'univers fleur bleue qui précédait, tant le changement est radical.
Et le mieux dans tout ça, c'est que oh joie, oh espoir, oh splendeur : un vrai studio s'en est occupé, et il le fallait bien, puisque cet arc reposait entièrement sur le combat et la tension plutôt que sur l'ambiance. Qui s'en est donc occupé ? L'illustre Production I.G., celui chez qui les CLAMP auraient sans doute dû frapper dès le début au lieu de confier leur joujou à un studio qui se dit "un hôpital pour animateurs" (lulz).
En plus du contexte, de l'histoire, des personnages et des idées traitées (Fay se fait bouffer son oeil live , nom d'une pipe !), il y a donc l'animation et la mise en scène qui sont soudainement beaucoup plus détaillés, beaucoup plus dynamiques, beaucoup moins statiques. L'action avance à une vitesse folle (35 chapitres adaptés en 3 x 25 minutes, alors que la version Bee Train a dû foutre 52 épisodes pour adapter 100 chapitres : faut le faire !) sans que ça soit expéditif, les événements sont amenés de façon dramatique et on y adhère, la mise en scène est beaucoup plus tendue que dans la version Bee Train, que seule la musique crue de Yuki Kajiura sauvait dans les moments cruciaux comme la première rencontre avec Seishirô.
Bien sûr, il y a énormément de défauts. Les personnages de X sont incroyablement massacrés (et j'ai eu une crise de fou rire quand j'ai entendu Fuuma dire "Seishirô-nii-san" : n'importe quoi...), les événements sont assez farfelus, il n'y a pas forcément de logique, c'est très difficile à suivre (dans le manga, c'était pire, avec une mise en page si atroce qu'on ne devinait même pas qui parlait), certains développements de personnages sont assez Code Geassiens (notamment celui de Sakura, bien qu'on le comprend suivant les paroles de l'opening qui retranscrivaient sûrement ses pensées au moment où elle dormait)...
Mais bizarrement, personnellement, ça ne m'a pas dérangé plus que ça puisque c'était largement compensé par le réel intérêt qui se dégageait des scènes comparativement à la version Bee Train qui "se laissait regarder et c'est tout". Pour moi, ce qui comptait, c'est qu'après des années de tournage en rond, les dès sont enfin lancés et la partie peut commencer : serious business ahead.
Si vous avez lu le manga ou vu l'anime, même partiellement, vous devez regarder ces OAVs. Si vous connaissez un minimum les relations entre les personnages, vous n'aurez aucun problème à suivre ces OAVs, et je pense que vous les aimerez bien qu'ils pullulent de défauts : tout simplement parce que pour la première fois en 14 volumes, il se passe quelque chose.
En plus, c'est 3 x 25 minutes, donc pas le temps de vous ennuyer.
En espérant que la suite du manga, qui est du même acabit de cet arc où tout est chamboulé, soit aussi adaptée par Production I.G. : leur approche et leur façon de faire les choses semblent rendre bien mieux justice aux idées et au contexte de Tsubasa Chronicle. Ce qui est sûr, c'est qu'à partir de maintenant, the real shit begins et il y a possibilité d'avoir un vrai manga avec un vrai scénario, loin de la niaiserie en format 14 volumes/52 épisodes qui précédait cet arc Acid Tokyo.
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They are neither plants nor animals.
They differ from other forms of life such as the micro-organisms and the fungi. Instead they resemble the primeval body of life and are generally known as Mushi. Their existence and appearance are unknown to many and only a limited number of humans are aware of them. |
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