Les 4F (Forum France-Fire Emblem 4 *Four*)
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 [FE4] La paix du guerrier

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Thom Krakhand
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   Posté le 14-08-2007 à 16:16:12   Voir le profil de Thom Krakhand (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Thom Krakhand   

Voici ma première fanfic.

Elle se base sur le chapitre 6 et a une tendance romance.

Cette fic traite d'évènements ayant lieu avant le chapitre mais dont l'histoire suit un déroulement logique qui doit aboutir à la situation où le joueur débute sa partie.

Je voudrais remercier Marthur qui a pris le temps de regarder et corriger les fautes.

Les personnages relèvent de la proriété intellectuelle de nitendo. Toute similitude avec une fic existance est totalement fortuite.

Bonne lecture

---------------------------


Isaac, 776…

Les Ténèbres avaient englouti Jugdral. Le culte maléfique de Loputousu et ses adeptes dictaient leurs lois et faisaient subir aux peuples innocents des supplices barbares et inhumains.
Pourtant, une lueur d’espoir brillait fébrilement à Isaac. Celui que le peuple d’Isaac surnommait « L’Enfant de Lumière » était leur espoir ; espoir d’autant plus grandissant au fil des victoires remportées par Celice et ses partisans. Grâce à l’aide du Prince Shannan et d’Oifaye, les opérations d’harcèlement de l’ennemi – attaque de disciples de Loputousu, attaque de convois royaux, libération de prisonniers… étaient couronnées de succès au point que le pouvoir en place fut ouvertement critiqué par le peuple et qu’affluaient les sympathisants à la cause des rebelles. En riposte, la traque de Celice et de son groupe par les sbires de l’Empire s’intensifiait dans tout le royaume.
Celice faisait régulièrement des visites dans tous les villages d’Isaac pour apporter un peu de réconfort mais également obtenir des informations pour préparer les prochaines attaques.


Ce jour-ci, ils étaient à Dal Amon, un petit village au nord de Ganeisheire. Vêtus de capes, Celice, Rana, Lakche et Skasaha achetaient leurs vivres quand tout à coup, une patrouille de soldats de Ganeisheire remontait la rue marchande, harcelant les commerçants et les braves gens qui s’attardaient à leurs achats matinaux.

Lakche commença à dégainer son épée mais fut arrêtée par Skasaha.

Skasaha : Pas maintenant, c’est trop tôt !
Lakche : Je vais leur apprendre à vivre à ces sales types !
Skasaha : Si on se fait capturer maintenant, tout est perdu ! Je sais ce que tu ressens mais on ne peut intervenir.

La main de Lakche tremblait encore mais elle rengaina son arme quand un cri se fit entendre.

- Non, arrêtez !

Skasaha et Lakche se retournèrent et virent une jeune fille, ayant à peu près le même âge que Lakche, faisant face à un soldat qui avait levé sa hache contre un enfant de 4 ou 5 ans. Lakche écarta Skasaha et s’élança sur le soldat l’épée à la main.

Skasaha : Lakche, non !!!

Mais trop tard, son attaque fut foudroyante, le soldat n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui était arrivé, il s’écroula sur le chemin…mort.

- Alerte, les rebelles !

Celice apparut devant eux.

- Vite, il faut partir, on se retrouve plus tard !!

Lakche s’élança derrière Celice et Rana. Skasaha s’apprêtait à les rejoindre quand il vit la jeune fille à genoux près du corps. Il se précipita vers la fille.

Skasaha : Venez, vite !

Mais elle ne semblait pas l’entendre. Il s’agenouilla devant elle. Malgré l’urgence de la situation, il prit le temps de la dévisager, elle était très belle. Ses longs cheveux noirs lui tombaient bas dans le dos et elle avait un joli petit nez en trompette mais c’étaient ses yeux qui étaient les plus surprenants. Dans ses yeux couleur noisette, on pouvait y lire un curieux mélange d’excitation, de fascination et d’horreur. Il était fasciné par cette fille, elle-même fascinée par la vue du cadavre ; ils auraient pu rester ainsi une éternité quand une voix se fit entendre :

Lakche : Skasaha, qu’est-ce que tu fais bon sang ! On va avoir toute la garnison sur le dos ! Dépêchez-vous de filer !

Skasaha ne se le fit pas dire deux fois. Il prit la fille par la taille, la mit sur son dos et commença à courir. Il courut longtemps jetant de temps à autre un regard derrière lui. Essouflé mais rassuré de n’avoir pas été suivi, il se tourna vers la jeune fille.

Skasaha : Vous allez bien ? Vous n’êtes pas blessée ?
Jeune Fille : Non, je n’ai rien grâce à vous. Merci beaucoup, Skasaha.
Skasaha : Vous savez qui je suis ? Dit-il surpris.
Jeune Fille : Bien sûr, vous êtes Skasaha, le cousin du prince Shannan et aide de camp du prince Celice. Oh désolé, je ne me suis même pas présentée. Je suis Zarine de Dal Amon.
Skasaha : Zarine… J’aime beaucoup ce nom, il vous va bien.
Zarine : Merci beaucoup, dit-elle en rougissant.
Il hésita un moment puis reprit :
Skasaha : J’aimerais beaucoup vous revoir mais il faut que je vous laisse désormais. Les autres risquent de s’inquiéter de mon retard. Eh bien… A bientôt, j’espère…
Zarine : Faîtes attention à vous.
Skasaha : Oui, vous aussi.

Ils se séparèrent ainsi mais tous les deux nourrissaient l’espoir de se revoir. Dans les jours qui suivirent, les troupes basées à Ganeishire instaurèrent la loi martiale et tous les déplacements étaient surveillés. La situation empirait de jour en jour pour les villageois des environs et on ne comptait plus les actes de brutalité à leur encontre. Les anciens des villages avaient beau protesté mais rien n’y fit. Tout acte de protestation était considéré comme de l’insurrection et leurs auteurs furent jetés dans les geôles du château. Plus que jamais, l’oppression des troupes impériales avait atteint leur paroxysme et l’Armée de Libération sentait que le moment où elle lancerait son attaque était proche. Néanmoins, ils se sentaient impuissants car ils assistaient malgré eux à ces atrocités sans pouvoir réagir.
Skasaha en était affecté mais souvent, il se remémorait les moments passés avec Zarine ; cela lui permit d’apaiser son esprit et de mieux supporter les colères et sautes d’humeur de Lakche, notamment lorsqu’ils rentraient de ses escapades pour retrouver Zarine.

Lakche : Bong sang ! Mais où est encore passé Skasaha? Toutes les troupes d’Isaac sont à notre poursuite et Môssieur prend du bon temps. Oh mais attends qu’il revienne !
Rana : Peut-être que Skasaha est amoureux et qu’il s’assure simplement qu’elle va bien.
Lakche : Pff… Il a bien choisi son moment…
Rana : Pourquoi pas ? Après tout, rien ne dit qu’on verra le prochain lever du soleil. Nous n’avons pas non plus le droit de lui enlever son bonheur.
Lakche : Oui, mais…
Rana : Qui plus est, ma mère m’a raconté que dans ta famille, vous étiez tous très populaires. Et d’après les rumeurs, tu as une foule de prétendants, Lakche. On en trouve même dans les troupes ennemies paraît-il…

Lakche devint écarlate.

Lakche : Ne…Ne dis pas de bêtises Rana !
Rana : Hi hi hi.

Cette nuit là, comme les autres nuits, Skasaha et Zarine s’étaient retrouvés sur la falaise qui surplombe la mer, en tentant de se réconforter mutuellement. Zarine exprimait ses craintes pour les Isaaciens, pour Skasaha mais aussi ses espoirs. Aussi courtes furent-elles, ces rencontres réchauffaient leurs cœurs et leurs esprits. Ils en venaient même à imaginer leur avenir ensemble, à reconstruire Isaac après la fin du conflit. Leur seule lueur d’espoir dans cette ère de ténèbres. Ils se séparèrent en souhaitant que la prochaine fois qu’ils se reverraient, Isaac serait un pays libre.

Zarine rentra à Dal Amon et immédiatement un garde la reconnut et l’interpella.

Garde : Eh toi ! On te demande à Ganeisheire ! Dépêche-toi, un courrier t’attend.

Pendant la course, les pensées se bousculèrent dans sa tête. Qu’allait-il se passer une fois qu’elle aurait fait son rapport ? Harold n’était qu’un incapable qui essayait de rentrer dans les bonnes grâces de Danan. La destruction de la rébellion constituait une trop belle occasion. Mais ce faisant, elle mettait sur la balance la vie de l’homme qu’elle aimait et celle de sa famille et de tous ses amis. Il lui était impossible de choisir.
Quand elle rentra dans la grande salle, Harold l’attendait et visiblement, il était furieux.

Harold : J’espère pour toi et les tiens que tu as de bonnes nouvelles.

Zarine ne savait que faire et était paralysée face à ce dilemme. Ce silence était loin de satisfaire Harold.

Harold : Alors, parle ! Je n’ai pas de temps à perdre avec les déchets de ton espèce ou alors peut-être qu’exécuter une personne qui t’est chère te déliera la langue !

Zarine lui jeta alors un regard de défi : elle aurait bien voulu lui faire payer ses atrocités mais Harold avait la main. Cependant, elle se rappela les paroles de Skasaha lors de leur dernière rencontre quelques heures auparavant.

Skasaha : Fais-moi confiance, tout ira bien !

Ces paroles résonnèrent dans sa tête. Oui, elle devait faire confiance à Skasaha et à l’Armée de Libération. Ils avaient le pouvoir de changer les choses. De toute façon, si elle s’opposait à Harold, ses proches en subiraient les conséquences tout comme tant d’autres innocents.

Zarine : Les rebelles ont comme base le château de Tilnanogue. Ils sont bien équipés et entraînés mais la plupart d’entre eux manquent d’expérience. De plus, ils sont particulièrement vulnérables en ce moment, car Oifaye et Shanan ont quitté Tilnanogue pour trouver des soutiens dans tout Jugdral.
Harold : J’espère pour toi que tu ne me racontes pas de balivernes…
Zarine : Non, je le jure. C’est la pure vérité.
Harold : Ah…Enfin…Je vais exterminer la rébellion et Sa Majesté me couvrira de gloire.
Garde : Mon Général, un courrier vient de m’informer que Sa majesté ainsi que sa garde personnelle sont en route pour Ganeisheire.
Harold : Parfait. Qu’un détachement se prépare ! Détruisez Tilnanogue et ramenez-moi les têtes de tous ces traîtres.
Zarine : Attendez ! J’ai fait ce que vous m’avez demandé, alors libérez les villageois.

Harold s’approcha d’elle et la gifla violemment.

Harold : Sale vermine ! Tu peux t’estimer heureuse que je ne vous écorche pas vifs pour votre trahison. Mais je m’occuperai de toi plus tard ! Qu’on l’enferme dans le cachot !

Sur ce, il éclata de rire, un rire démoniaque et quitta la salle et Zarine en sanglots.

Maintenant, tout était perdu par sa faute ; elle avait trahi l’espoir de tout un peuple et rien ne pourrait plus empêcher le règne des Ténèbres. Et elle ne pourrait plus revoir Skasaha. Cette pensée à elle seule lui glaça le sang et la tourmentait au plus profond de son être. Elle avait renoncé à tout, y compris l’amour de Skasaha et malgré cela, des innocents en viendraient à mourir par sa faute. A cet instant, elle aurait souhaité que son existence se termine pour la punir de tous ses péchés.

De son côté, Skasaha se dirigeait furtivement vers Ganeisheire. Quelque chose n’allait pas et il le sentait. Zarine. Elle lui avait semblée froide et distante lors de leur dernière rencontre. Chaque fois qu’il l’avait vue, elle était enjouée et chaleureuse. Pourtant cette fois-ci, ses yeux avaient exprimé du remord et une crainte mortelle.
Craignant pour la vie de Zarine, Skasaha avait ignoré tous les conseils de Celice et tout principe élémentaire de prudence pour s’aventurer seul en territoire ennemi. En arrivant aux portes de Ganeisheire, une grande agitation régnait dans la cour, les hommes d’armes et les mercenaires d’Harold se préparaient visiblement à lancer un raid. Ces hommes étaient lourdement armés et l’attaque était imminente alors que l’aube n’aurait lieu que dans quelques heures : cela ne pouvait signifier que la cible était d’une importance stratégique pour l’Empire, autrement dit, la rébellion. Mais comment était-ce possible ? Ils avaient toujours pris des mesures drastiques en s’assurant qu’ils avaient toujours semé leurs poursuivants. Cependant, il fallait qu’il en soit sûr. Aussi, Skasaha s’avança telle une ombre vers un groupe de mercenaires surexcités.

Mercenaire 1 : Enfin de l’action ! On va pouvoir en découdre avec ces rebelles !
Mercenaire 2 : C’est sûr, chef ! Piller et terroriser la populace, ça finit par lasser à la longue !
Mercenaire 1 : Ouais, et Harold m’a assuré que l’on pouvait emporter tout ce que l’on voudra, excepté la tête de ces rebelles ! Ha ha ha !
Mercenaire 3 : Mais faut dire qu’ils étaient bien planqués ! C’est pas possible que ces abrutis de soldats les aient débusqués, hein ?
Mercenaire 1 : Harold a menacé une fille, qu’il torturerait et exécuterait tout son village si elle ne trouvait pas les rebelles ! Ca l’a bien motivée, on dirait ! Avec un peu de chance, Harold nous laissera nous amuser avec elle ! Ha ha ha !!

Toute la bande s’esclaffa. Skasaha lui, était sous le choc. Il essayait d’assimiler ce qu’il venait d’entendre. Zarine l’avait trahi et tout le monde allait mourir ! Non, non ! Elle agissait sous la contrainte mais l’important n’était pas là : l’amour de Zarine était-il feint ? Leurs étreintes et leurs baisers n’étaient-ils qu’illusions ? Ses mots doux n’étaient que mensonges ? Skasaha ne pouvait y croire mais pour s’en assurer, il devait d’abord libérer Zarine, et pour cela vaincre toutes les forces d’Isaac. Soudain, des claquements de sabots le tirèrent de sa stupeur. Un groupe de chevaliers venait de pénétrer dans l’enceinte du château précédent un carrosse. Skasaha put voir une hache noire à double tranchant ; les armoiries de Dozel. Ainsi, Danan était venu en personne, ce qui démontrait toute l’étendue de la menace. Skasaha attendit immobile que la garde rapprochée se fut éloignée puis se retourna vers le groupe de mercenaires, toujours hilare. Il aurait bien voulu les massacrer tous, mais il y avait plus urgent. Il devait absolument prévenir les autres de la menace qui les attendait. Après s’être assuré que personne ne le suivait, Skasaha se mit à courir aussi vite qu’il le put, à tel point qu’il sentit l’air s’enflammer dans sa poitrine. Pourtant, il ne s’arrêta pas car il savait que désormais, le dénouement de la prochaine bataille allait décider de l’avenir d’Isaac, peut être même celui de Jugdral ainsi que du sort de Zarine. Ils devaient gagner à tous prix, pour tous les gens qui les avaient aidés et qui en étaient morts et pour tous ceux qui avaient placé leur confiance mais aussi leur vie dans l’Armée de Libération. Skasaha aperçut enfin Tilnanogue et s’y précipita…

Ici commence la légende de l’Enfant de Lumière…


La bataille fut acharnée mais l’Armée de Libération avait remporté leur première victoire importante. Celice et ses compagnons étaient portés en triomphe par la foule mais la fatigue se lisait sur leurs visages. Toutes les troupes d’Isaac avaient été mobilisées pour briser la rébellion mais ils avaient tenu bon. Laissant ses compagnons à leur joie, Skasaha se déroba de son groupe et se dirigea vers Ganeishire. Ici aussi, les gens étaient en liesse mais Skasaha prêta peu ou pas d’attention aux cris et vivats de la foule, il aperçut enfin un visage familier, Zarine. Celle-ci pâle comme un linge, se tenait à l’écart de la foule. Une fois face à elle, Skasaha ne sut que dire, un tourbillon de sentiments se déversait en lui. Il aurait voulu la prendre dans ces bras mais il lui en voulait aussi d’avoir menti et d’avoir dénoncé ses amis. Finalement, il brisa le silence.

Skasaha : Tu n’es pas blessée ?
Zarine : Non… Et tout le monde va bien grâce à vous et au Ciel.
Skasaha : Tant mieux !

Le silence retomba et aucun n’osait regarder l’autre.

Zarine : Skasaha… Celui-ci consentit à regarder en face.
Skasaha : Pourquoi nous as-tu trahi ? Pourquoi m’as-tu trahi ? J’avais confiance en toi !!

Zarine éclata en sanglots.

Zarine : Je n’avais pas le choix, ils n’auraient pas hésité à exécuter le village si j’avais refusé. Je t’en prie, crois-moi.
Skasaha : Alors tout était faux. Toi, moi, nous… Tout n’était que mensonges…
Zarine : Non ! Je ne t’ai pas dit la vérité mais mon amour pour toi était sincère…
Skasaha : Alors pourquoi n’as-tu rien dit ?! Pourquoi ? J’aurais pu t’aider.
Zarine : Parce.. Parce que j’avais peur…Peur que tu te lances dans des actions irréfléchies…J’avais peur…pour mes proches…pour toi… Je ne voulais pas vous perdre.
Skasaha ne savait pas quoi répondre. Il se contenta de la regarder. Même avec les yeux rouges, elle était très belle.

Zarine : S’il te plaît, pardonne-moi!

A ces mots, il s’enfuit. Il ne savait que faire et cette situation lui était insupportable. Il aimait Zarine mais son cœur ne pouvait pardonner du moins, pas tout de suite. Il s’imaginait à la place de Zarine. Si Lakche était une vraie fille et que sa vie était menacée, qu’aurait-il fait ?

Lakche : Abruti !

Skasaha leva la tête et vit une Lakche furibonde. L’image de Lakche en jeune fille respectable éclata en mille morceaux.

Lakche : Tu ne vois donc pas qu’elle t’aime !
Skasaha : « Attends un peu, tu écoutais notre conversation ?! » s’indigna t-il.
Lakche : Oui et mes pires craintes sont avérées. Mon frère n’est qu’un idiot.
Skasaha : Tu ne peux pas comprendre !
Lakche : Et qu’est-ce que je ne peux pas comprendre ?
Skasaha : Elle…elle m’a menti. Comment savoir si ce n’est pas le cas pour notre relation.

Lakche leva les yeux au ciel.

Lakche : Ah les hommes… Mais ne comprends-tu pas ce qu’elle a enduré. On l’a forcée à choisir entre ce qui comptait le plus pour elle. Qu’aurais-tu fais à sa place ?
Skasaha : Je pense que tu n’aurais pas eu de chance avec le bourreau !
Lakche : Sois sérieux, une minute !

Les paroles de Lakche lui avaient apporté la réponse ; oui, il aurait sans doute agi de la même façon. Aussi, avait-il le droit de blâmer Zarine ?
Lakche abandonna ses manières de harpie.

Lakche : Demain, à l’aube, nous partons vers Yied pour aider Shanan et la rébellion à Thracia. Personne ne sait ce que l’avenir nous réserve. Nous laissons tout ce qui nous est cher derrière nous, qui sait si nous les retrouvons à notre retour, si du moins nous sommes toujours en vie… En ces temps funestes, l’amour est un don du Ciel. Ne le renie pas sur un coup de tête.

Skasaha regarda Lakche fixement puis s’esclaffa.

Lakche : Qu’est-ce qu’il y a de drôle ?
Skasaha : Non, c’est juste que…finalement, tout n’est pas perdu, on pourra faire de toi une vraie dame…
Lakche : Quoi ? Qu’est-ce que…
Skasaha : Enfin, si on trouve quelqu’un de suffisamment patient. Je crois qu’il faut que j’ai une petite discussion avec Johalvier.
Lakche : Eh…

Skasaha s’enfuit toujours hilare mais il était reconnaissant envers sa sœur. Désormais, il savait ce qui lui restait à faire.
Le lendemain, L’Armée de Libération était prête à partir. Le départ eut lieu à Tilnanogue, Rana et Lester souhaitant faire leurs adieux à leur mère avant leur périlleux périple. Ils passèrent près de Ganeisheire pour saluer les habitants.
Skasaha s’approcha de Zarine. Il ne lui dit rien mais Zarine vit dans son regard qu’il lui avait pardonné et elle en pleura de joie. Ils s’enlacèrent sobrement puis Skasaha retourna auprès de ses compagnons en gardant à l’esprit qu’où qu’il soit, une personne penserait à lui et attendrait son retour. Il savait que les combats à venir seraient difficiles mais pour revoir Zarine, il vaincrait.
pyro
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pyro
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   Posté le 14-08-2007 à 16:44:53   Voir le profil de pyro (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pyro   

Le sentimental n'est pas vraiment m'a tasse de thé, mais j'ai mit ce point la de coté et ait lût la fic.
L'histoire n'a pas franchement l'air de contredire les évênements du jeu et donne une explication logique à l'alerte de Skasaha au chapitre 6. Cependant, du peu que je connais du personnage, je ne le voit pas s'aventurer aussi légèrement dehors et confier des secrets aussi lourds (absence des deux plus grands dangers pour l'armée adverse) à une fille qu'il connait depuis quelques mois seulement.


Sinon j'ai relevé deux incohérences:
Citation :

Lakche commença à dégainer son épée mais fut arrêtée par Skasaha.

Lakche : Pas maintenant, c’est trop tôt !
Skasaha : Je vais leur apprendre à vivre à ces sales types !
Lakche : Si on se fait capturer maintenant, tout est perdu ! Je sais ce que tu ressens mais on ne peut intervenir.

Tu as interchangé Lakche et Skasaha dans le dialogue.


Citation :

Harold : J’espère pour toi et les tiens que tu as de bonnes nouvelles.

Zarine ne savait que faire et était paralysée face à ce dilemme. Ce silence était loin de satisfaire Danan.

Harold : Alors, parle ! Je n’ai pas de temps à perdre avec les déchets de ton espèce ou alors peut-être qu’exécuter une personne qui t’est chère te déliera la langue !

Danan arrive plus tard d'après ta fic.


Sinon, je ne pense pas que Célice and co se seraient amusés à allez seul dehors surtout quand la plus grande force de leur armée est absente. Surtout quand on sait qu'aucun d'entre eux n'a d'expérience du combat avant le raid de Harold (donc j'émet un petit TIME PARADOX sur le meurtre du type à la hache)

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Windspirit
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   Posté le 14-08-2007 à 17:53:00   Voir le profil de Windspirit (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Windspirit   

À l'inverse de Pyro, le sentimental, j'en bouffe régulièrement et même si je me permets d'autres genres de temps en temps, ça reste mon instrument de prédilection.

Et cette fic m'a bien plu, mais il faut dire que je l'ai lue comme étant un one-shot. Il est clairissime qu'elle aurait pu être plus développée, faire plusieurs chapitres, insister beaucoup plus sur la relation entre Skasaha et Zarine, détailler leurs rencontres, etc.

Mais dans son genre, disons que "ça se suffit". Largement.

Scénaristiquement parlant, c'est bien orchestré, un peu rapide, mais dans l'ensemble assez cohérent. Pyro a décelé les seuls "problèmes" que j'ai pu rencontrer lors de mes deux lectures. Ce que j'ai surtout apprécié, c'est que la spéculation, en plus d'être assez logique, n'empiète pas sur les faits, et mieux, les complémente assez bien.


Mais le vrai point fort de cette fic, à mon humble avis, c'est la qualité de la langue. En effet, c'est horriblement bien écrit, je me permets l'oxymore parce qu'autant la construction de phrases est toujours très joli, autant le vocabulaire est riche, varié et sied bien aux situations, autant je n'ai décelé aucune faute vraiment ennuyante (il me semble avoir croisé un verbe écrit comme un participe passé ("é" au lieu de "er" ), mais sur le coup, ça ne m'a tellement pas gêné que je l'ai oublié).

Très bonne fic.
Pas mon style préféré (je préfère quelque chose de plus étalé, plus développé), mais je l'ai bien savourée.


(Le seul truc qui m'a titillé en plus, c'est la surutilisation du mot "Ténèbres", ce qui fait très, très manichéen, mais ce n'est que mon avis.)
Thom Krakhand
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   Posté le 16-08-2007 à 15:54:45   Voir le profil de Thom Krakhand (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Thom Krakhand   

J'ai corrigé les erreurs que Pyro a décelées.

En ce qui concerne les remarques qui ont été faites, cette fic est délibéremment courte pour plusieurs raisons. D'abord comme, c'est mon premier essai en terme d'écriture personnelle ( à l'exclusion de tout devoir réalisé en cursus scolaire), je voulais voir le rendu et je me suis dit que c'était pas la peine de faire un pavé mauvais qui plus est.

Ensuite, le genre romance n'est pas vraiment ma spécialité. Ce genre nécessite énormément de dialogues, une construction de la relation amoureuse ainsi que des passages psychologiques au-dessus de mes forces(bien que pour y rémédier, Autant en emporte le vent et Madame Bovary vont bientôt traîner sur ma table de chevet ). C'est pourquoi j'ai limité au maximum les passages à dialogues sentimentales.

Concernant les remarques de Pyro sur les incohérences de scénario, je suis d'accord pour dire que "en temps normal", les réactions de Celice et Skasaha auraient été différentes, cependant cela apporte des problématiques scénaristiques.

- L'armée de Libération ne s'est jamais fait avoir quand Shanan et Oifaye étaient là et le raid de Danan a lieu seulement en leur absence: ce qui implique une erreur des rebelles pendant leur absence(peu imorte laquelle en fait). Les erreurs sont un signe de manque d'expérience donc je ne trouve pas paradoxal ni blamant que Celice ait put en faire.

Tenez, un exemple. Lors du raid, pourquoi Celice a t-il pris l'initiative de foncer sur l'ennemi. En terme de stratégie, il est plus facile de défendre une place fortifiée que de se lancer à l'assaut de plusieurs vagues ennemis à moins de détenir un atout majeur ce qui n'était pas le cas des rebelles.

- sur la relation Zarine-Skasaha: le problème dont j'assume l'entière responsabilité est que en lisant le récit, on n'a pas l'impression que leur relation se fait sur la durée et effectivement, il devient bizarre que Skasaha révèle des infos confidentielles. Bon après, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans la tête d'un gars amoureux...

En tout cas, je vous remercie pour vos commentaires, la prochaine fois, j'essayerais de faire quelque chose de plus construit et développé pour ma me faire taper sur les doigts.

J'avais l'intention de faire une fic sur Manfroy mais bon, je vais sûrement aborder un autre perso


Edité le 17-08-2007 à 12:39:11 par Thom Krakhand




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Le temps s'égrenne, les mémoires s'effacent mais les légendes sont éternelles.
pavel7
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   Posté le 16-08-2007 à 21:54:23   Voir le profil de pavel7 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pavel7   

Pourquoi? Essaie, on ne sais jamais ^^! Mais évite Hilda, tu pourrais te faire vraiment taper sur les doigts ici ^^!

J'ai bien aimé ta fic, bien que comme dit plus haut, elle est assez courte, et en conséquent le rythme est accéléré, mais bon, c'est très bien écrit, coté léxique et tout, et je me suis pas ennuyé en la lisant.
pyro
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pyro
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   Posté le 16-08-2007 à 22:41:48   Voir le profil de pyro (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pyro   

*Empale Pavel sur un pic (Alucard style)*


Thom => Je veux bien qu'ils fassent des erreurs, mais se balader en territoire enemis comme ça, surtout avec Rana, je sais pas, je trouve ça un peu inhabituel pour les personnages je suppose (trop dangereux pour elle sans un maître d'arme à coté).

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Thom Krakhand
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   Posté le 19-08-2007 à 15:23:32   Voir le profil de Thom Krakhand (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Thom Krakhand   

pyro a écrit :



Thom => Je veux bien qu'ils fassent des erreurs, mais se balader en territoire enemis comme ça, surtout avec Rana, je sais pas, je trouve ça un peu inhabituel pour les personnages je suppose (trop dangereux pour elle sans un maître d'arme à coté).


...Autant pour moi. En plus, ça reste dans le fil du scénario car le fait de laisser Rana à l'arrière-garde ne fait qu'augmenter sa frustration lors du dialogue au début du chapitre.

Mais bon, je sais toujours pas qui je vais faire. J'avais commencé à bouquiner des livres sur les sectes médiévales pour Manfroy ce sera partie remise...


Edité le 19-08-2007 à 15:20:41 par Thom Krakhand




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Saeclum
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Saeclum
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   Posté le 21-08-2007 à 17:18:40   Voir le profil de Saeclum (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Saeclum   

Hey intéressants. Comme les autres l'ont souligné, y'a une très bonne utilisation du vocabulaire, et dans l'ensemble, l'histoire est bien menée.
Je vois justes un ou deux petits écueils: Le premier, c'est que je suis pas fou-fou du script façon théatre, avec Nom: Paroles. Je préfère, je toruve plus agréable, une narration plus romancée. Y'a aussi quelques petits problèmes de police et de présentation, par exemple l'absence de guillemets, et des majuscules là ou il n'en faudrait pas.

Aussi, il n'ya à parfois pas assez de précision sur l'envirronnement, par exemple sur l'heure, les odeurs, la chaleur, bref, tout ce qui fait une ambiance. C'est ça, en fait: l'ambiance est un peu absente, et on a du mal à recréer completement la scène.

Enfin, dernier problème, je trouve que les dialogues ne sonnent pas naturelement, et sont un peu artificiels. Je suis assez clément toutefois sur ça, car je sais qu'il est très difficile de faire de bons dialogues. Personnellement, je les lit à voix haute, et j'hésite pas à recourir à un champ lexical plus... "coloré" pour étoffer le tout.
Par exemple:
Lakche : Skasaha, qu’est-ce que tu fais bon sang ! On va avoir toute la garnison sur le dos ! Dépêchez-vous de filer !

Je verrais plus un truc du genre "Skasaha, qu'est-ce que tu fout? La garnison va rappliquer d'une seconde à l'autre! Grouilles! "

Sinon, comme celà a été dit plus haut, c'est vraiment très bien pour une première fanfiction, et y'a que quelques lacunes qui disparaiteront avec l'expérience.
Stella
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   Posté le 24-08-2007 à 14:50:12   Voir le profil de Stella (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Stella   

Perso, je trouve que cette fic est très bien écrite, surtout pour un premier essai.
Sinon, outre la longueur (mais tu as déjà donné tes raisons), la seule chose qui m'a véritablement gênée est un problème de cohérence entre le script théâtre et le langage parfois pas assez "oral" des personnages. A mon avis, le script théâtre permet un langage plus proche des véritables paroles que la narration qu'on trouve dans les romans, donc quitte à utiliser cette présentation, pourquoi se priver d'employer un langage moins châtié ? (Exemple : quand les mercenaires parlent, transformer les "que l'on" en "qu'on" conviendrait peut-être mieux)
C'était mon avis, et je serais bien contente d'arriver à écrire ne serait-ce qu'un seul passage sentimental comme ça...
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