| Windspirit | | Mushishi | | Modérateur |  |  | | 4577 messages postés |
|  Posté le 26-04-2008 à 16:04:44   
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SYNOPSIS
Nous sommes en 2007, dans le minuscule village de Suiten enclavé dans les montagnes de l'île de Kyuushu. Trois jeunes garçons, Tarou, Masayuki et Makoto, de jeunes hommes on ne peut plus normaux si ce n'est les divers traumatismes qui sont survenus dans leur enfance, se sont mis à quitter leur enveloppe corporelle, donc à quitter le monde des vivants pour aller rejoindre celui des esprits. D'un côté, ils ont l'impression que le monde des esprits leur donnerait des réponses à leurs questions ; d'un autre, ils découvrent que les esprits peuvent désormais quitter le Monde Invisible et s'immiscer dans le nôtre. Ils ne savent plus où donner de la tête.
Quelque chose d'immense se déroulera dans ce petit village, ils le sentent bien.
INFORMATIONS GÉNÉRALES
† Général †
• Premier Épisode : Le 18 octobre 2007
• Nombre d'épisodes : 22
• Chaîne : WOWOW
• Studios : Production IG
• Genres : Drame, Horreur, Mystère, Surnaturel, Psychologique
† Génériques †
¤ Opening 01 : "Poltergeist" de Mayumi Kojima
¤ Ending 01 : "Call My Name ~Kazenari no Oka~" de Yucca
† Staff †
Auteur/Créateur : Masamune Shirow
Réalisateur : Ryutaro Nakamura
Scénariste : Chiaki J. Konaka
Chara-designeur/Directeur de l'animation : Mariko Oka
Directeur artistique : Hiromasa Ogura
Directeur du son : Yota Tsuruoka
- Aucune license pour le moment. La Shinsen fait un excellent boulot dessus.
PERSONNAGES
TAROU KOMORI
( Seiyuu : Kensho Ono)
Tarou est un jeune adolescent de 14 ans. Le 2 septembre 1996, il a été didnappé avec sa grande soeur Mizuka, et il a été éventuellement relaché ; sa soeur, par contre, a disparu de la surface du globe. C'est depuis ce temps-là qu'il subit des O.B.E., des out-of-body experiences où il se retrouve à l'extérieur de son enveloppe corporelle durant son sommeil.
À cause de ces O.B.E., il est suivi par un psychologue à son école, mais plus le temps passe, plus il tient à ses O.B.E.s vu qu'il pourra éventuellement rencontrer sa grande soeur dans le monde des esprits et il sent que sa vie ne sera jamais entièrement stable avant qu'il connaisse la vérité sur le kidnapping : tout ce dont il se souvient, c'est un géant noir (qui ressemble un peu aux Illegals de Dennou Coil ) qui a enlevé sa grande soeur.
MAKOTO OGAMI
( Seiyuu : Soichiro Hoshi)
Makoto est le bishi darkos de la série, taciturne, mais impulsif. Comme Masayuki et Tarou, il subit des O.B.E. lorsqu'il joue de sa guitare et ce depuis le suicide de son père. L'un de ses principaux buts dans l'anime est évidemment de retrouver son père dans le monde des esprits et de lui poser des questions sur son suicide inopiné.
MASAYUKI NAKAJIMA
( Seiyuu : Jun Fukuyama)
Nouvellement transféré depuis Tokyo, Masayuki est un jeune homme pour qui tout semble bien aller, qui s'intéresse à tout, aux rumeurs locales, aux événements populaires, etc.
Il s'intéresse tout particulièrement au kidnapping de Tarou et au suicide du père de Makoto et il réunira ces deux-là pour former un trio de jeunes enfants un peu trop curieux.
Lui aussi subit des O.B.E.s depuis qu'il a poussé un de ses camarades de classe au suicide à Tokyo.
MIYAKO KOMAGUSU
( Seiyuu : Akiko Yajima)
Une mystérieuse jeune fille capable de voir les esprits et les formes astrales des trois protagonistes.
Son père est un prêtre, elle l'aide donc à entretenir son temple et a effectuer des exorcismes et autres besognes de ce genre.
CRITIQUE
Il existe de ces séries comme on en voit que très rarement dans la Japanimation, majoritairement constituée de série otaku phase terminale : Ghost Hound fait partie de ces séries très difficiles à dénicher que le studio Production I.G. a décidé de nous pondre à l'occasion du XXe anniversaire de sa fondation par Mitsuhisa Ishikawa et Takayuki Goto en 1987.
Pour en mettre plein les mirettes sous tous les plans au pauvre téléspectateur qui ne s'attendra sans doute pas à tant d'ingéniosité de la part de cet anime, on réunit une équipe d'enfer pour le réaliser. D'abord, pour fournir l'idée originale sous laquelle tout serait basée, on fait appel à Masamune Shirow, le génial auteur du manga Ghost in the Shell qui est à l'origine de plusieurs adaptations animées de la part de I.G. : deux séries de 26 épisodes chacune et trois films. On fait également appel à Ryutaro Nakamura, le réalisateur de Serial Experiments Lain, ainsi qu'à Chiaki J. Konaka, le scénariste de Lain. On téléphone à quelques animateurs sur Ghost in the Shell et Jin Roh et nous voici avec une team solide prête à se lancer dans le projet.
Qu'est-ce que ça a donné ?
Le meilleur anime des six derniers mois, ni plus, ni moins. 
On le voit rapidement, Ghost Hound est une série intelligente. Malgré sa bannière surnaturelle, elle introduit plusieurs concepts résolument scientifiques à chaque épisode, et elle les explique au spectateur lambda qui n'a sûrement pas fait d'études en psychologie et encore moins en parapsychologie. Les explications sont détaillées et informent le plus méticuleusement possible le spectateur de l'état psychologique des personnages principaux, ou plutôt du personnage principal, Tarou.
Par la suite surviennent les nombreuses couches du scénario, les nombreux personnages, les nombreuses histoires qui se déroulent toutes en même temps et qui sont toutes interconnectées par une histoire globale qui suggérerait une invasion de notre monde par le Monde des Esprits. Les histoires sont nombreuses, et elles amènent un piège dans lequel il ne faut surtout pas tomber : elles donnent l'impression qu'il n'y a jamais rien qui se passe, alors qu'au contraire, chacune des histoires est poussée doucement mais sûrement plus loin (ne serait-ce que d'un seul pas) à chaque épisode.
Chaque angle, chaque aspect de l'histoire est taillé précautionneusement de façon à ce que les moments tendues, importants, réussissent à percer le brouillard qui enveloppe constamment l'univers compliqué dans lequel le spectateur est plongé.
Néanmoins, ces moments "importants" qui poussent les aspects du scénario ou la psychologie des personnages un peu plus loin sont loin d'être balancés sur la figure du spectateur : Ghost Hound repose énormément sur le non-dit et le scénariste a entièrement confiance au spectateur pour qu'il retienne les éléments importants des pierres angulaires du scénario et qu'ils réussisse à les assembler pour en tirer quelque chose tout en les interprétant. Le manque de dialogue et le focus sur les moments de pur visuel sont d'excellents exemples à ce niveau-là, amenant la série à un niveau au-delà de tout ce qui s'est fait en anime dernièrement. La série ne se "regarde" pas : elle "s'absorbe".
Lorsqu'une série est ultra-compliquée pour rien et fournit les réponses au moment où on a déjà oublié les questions, je suis d'habitude le premier à m'exprimer, mais dans Ghost Hound, j'ai toujours senti que les éléments de réponses étaient distillés au compte-goutte de façon à faire languir le spectateur et à le laisser en suspens jusqu'aux prochaines révélations qui lui permettront de voir le tableau final de façon plus claire. Lorsque le spectateur aura vu le 22e épisode, sa réaction et sa compréhension des événements dépendra entièrement sur sa capacité à interpréter et à lier les différentes scènes qu'on lui a offertes durant les 21 autres épisodes.
J'entends souvent "lots of questions left unanswered", alors que ce n'est absolument pas le cas : en rétrospective, chaque bout de scénario, chaque scène amenant un mystère, chaque coin de la psychologie des personnages a profondément un sens qu'il faudra déceler grâce à tous les éléments de réponse que la série a fournis.
Néanmions, aussi intéressante et riche la série soit-elle au niveau scénaristique, je pense personnellement que ça n'aurait pas servi à grand chose s'il n'y avait pas la réalisation. Soyons clairs : c'est bien beau, les moments sans dialogue où on ne fait qu'interpréter ce que l'on voit, mais ça aurait plutôt mal passé si ce n'était pas amené de façon à ce que nous retenions ce que nous voyons.
De ce côté-là, soyez rassurés : Ghost Hound, artistiquement parlant, est un diamant taillé par des mains de maître à tous les niveaux. Si l'animation est de qualité, à peu près dans la veine de ce qui se fait aujourd'hui avec un immense plus au niveau des backgrounds typiquement Production I.G., il faudra surtout s'attarder sur les effets sonores, puisque c'est entièrement eux qui créent l'atmosphère.
À la Serial Experiments Lain (même réalisateur, même scénariste), Ghost Hound utilise énormément des effets sonores gras, éraflés, distordus, durs, lointains, rappelant les interférences des talkie-walkies, pour créer une atmosphère épaisse, intense, lourde, qui enlace le spectateur et le noye dans ce monde languissant
Cette atmosphère complète parfaitement les scènes où le scénario rampe, un peu comme sur une surface rugueuse, où les suggestions et les vérités sont suggérées au spectateur en espérant qu'il saura en saisir le sens et ultimement les utiliser pour comprendre autre chose à un niveau supérieur. Le fait que ces vérités et ces révélations ne soient en fait que d'infimes parties d'un tout encore plus grandiose est une façon magistrale que le scénariste a trouvé pour entretenir le suspense, pas uniquement grâce à la construction de la base sur laquelle l'anime fournira des moments "chocs", mais plutôt en créant la sensation que les choses tanguent, qu'au bout d'un moment, tout va lâcher, mais en ne suggérant jamais quand ce moment arrivera.
Ces scènes n'auraient sûrement pas eu le même effet poignant sans l'ambiance générée par la réalisation, une ambiance noire, présageant un avenir noir, un peu comme si vous voyiez les contours d'une créature hideuse et menaçante se dessiner dans la brume. La réelle importance de la menace se caractérise au fil des épisodes, devenant encore plus pesante sur l'esprit du spectateur à chaque épisode qu'il regarde, et c'est pour cela que je pense que Ghost Hound est une expérience unique en anime, pour sa réalisation générant l'ambiance et le scénario recherchée qui ne forment au final qu'un tout uniforme.
Vous comprenez sans doute mieux maintenant pourquoi je considère Ghost Hound comme le meilleur anime des derniers mois : il est bourré d'originalité et de qualités indéniables à tous les niveaux. Si vous n'avez pas peur de penser, si vous êtes capables d'interpréter ce que l'on vous offre, si vous aimez cogiter et lier les éléments scénaristiques d'une œuvre ensemble pour constituer vous-même la vue d'ensemble et ainsi avoir cette satisfaction d'avoir participé à l'œuvre et de ne pas avoir été pris pour un décérébré par la team qui a réalisé l'anime, Ghost Hound serait le premier anime que je vous recommanderais.
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They are neither plants nor animals.
They differ from other forms of life such as the micro-organisms and the fungi. Instead they resemble the primeval body of life and are generally known as Mushi. Their existence and appearance are unknown to many and only a limited number of humans are aware of them. |
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