| Dernières réponses | |  Merci. Je pense que tu as raison pour la partie à développer sur le nounours et la chambre mais je t'avoue que personnellement, je pense que l'idée d'une seconde tentative ferait un peu trop. (je peux me tromper, mais personnellement, j'ai actuellement du mal à voir comment je pourrais faire pour l'ajouter. Désolée  ) |
| | Pas encore lu la 7eme, mais je pense que celle-ci est ma préférée.
Elle est plus profonde que les autres, et la simplicité et dureté du "Et le berceau restait vide" m'a vraiment fait de l'effet.
Par contre, ce que j'aurais aimé c'est que tu prolonges celle-ci, par exemple décrire leur état durant une deuxième tentative, l'attention portée à la chambre et au nounours, avant d'achever avec la fin que tu as habilement mise (celle de sa mort)
Mais sinon, j'ai vraiment beaucoup aimé celle-ci! ^^ |
| | Phenice a écrit :
PS : "plussoie", c'est quel verbe ? plussoier ou plussoyer ? |
Bonne question, je suis à moitié sûr d'avoir fait une faute :'( |
| | Merci !
Il y a deux possibilités pour qu'elle soit plus appréciée :
- le style (et dans ce cas, vous risquez d'être déçus, on retrouve après les jeunes nounours).
- j'ai eu plus de temps pour préparer celle-ci. (on verra bien avec la suivante).
Pour le Ooooh si, j'avoue que je me demandais si j'avais suffisamment construit l'atmosphère pour qu'il passe bien. Apparemment, c'est la cas (je n'arrêtais pas de penser au "hélas" final de Racine... Et à la phrase de Voltaire, je crois, dessus. Et je me disais, "bon sang, je suis pas Racine, ça va être une catastrophe, ça va être totalement ridicule. Au moins si j persiste dans l'opinion non racinienne, je peux voir qu'il n'y a au final pas trop de dégât... Merci Azed).
Ne t'inquiète pas pour le terme, c'est celui qui correspond.
Pour le choix, j'essaie de plus ou moins relier les nouvelles entre elles d'une façon ou d'une autre (par la fin, la thématique que j'y perçois quand je les imagine...). Je pense que tu pourras percevoir la raison du choix final quand la dernière sera postée (et écrite) et peut-être si je précise que j'ai hésité avec la variation n°4... Sinon, nous pourrons en rediscuter à la finale... 
PS : "plussoie", c'est quel verbe ? plussoier ou plussoyer ? |
| | Je plussoie complètement Azed, cette variation est sans doute la meilleure de celles que tu as déjà faite 
Edité le 14-03-2009 à 23:59:34 par Eliwood
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| | Absolument magnifique ! Divin ! Elle aurait été parfaite en toute dernière variation je trouve, mais je respecte ton choix de l'avoir mis n°5.
Ce qui m'a vraiment plu dans celle-ci, c'est cette espèce de "coup de théâtre" (désolé, désolé de ne pas avoir pu trouver mieux... je m'en veux là ) qui nous fait basculer d'un monde à l'autre entre le paragraphe 5 et 7... tout ce qui me fait plaisir dans tes autres fics y est : le style de Pluie celui des autres variations autour d'un nounours . C'est un véritable succès. Merci. 
AH, et le "Ooooh si..." de la fin qui ajoute une petite note joyeuse et mélancolique à la fois est une merveilleuse idée. |
| | Coucou. Voici une nouvelle variation. Tout d'abord, avant lecture, je tiens à mettre un avertissement. Cette variation est un peu différente des autres. En effet, le nounours qui parle est un peu plus vieux et donc, n'utilisera pas tout à fait le même style que ses prédécesseurs. J'espère que malgré tout, elle sera à peu près réussie et pourra vous plaire. Bonne lecture !
(même droits que les précédents).
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Je ne me souviens plus aujourd'hui très bien de ma naissance. Je sais que l'on m'a cousu mais j'ignore tout du visage qui s'est penché sur moi. Je me souviens, vaguement, d'avoir été parmi d'autres ours en peluche. Mais ce dont je retiens encore et encore le souvenir, c'est la première fois où je t'ai vu. De cette fois où tes deux petites menottes m'ont saisi, agrippé, où tes yeux scintillants ne regardaient que moi.
Tu m'aimais. J'étais ta peluche favorite. Et alors qu'une par une, les autres se perdaient dans les abysses, tu me gardais auprès de toi.
Je me souviens de la première fois où tu l'as emmené à ta chambre. D'ailleurs, j'avouerai que j'aurais préféré que u me mettes ailleurs. On ne traumatise pas les nounours innocent !
Enfin, quoiqu'il en soit, il était pour toi le seul, l'unique et tu avais pour lui ce même regard émerveillé. Alors, tu ne m'étonnas pas.
Tu m'as emmené avec toi et tu riais en me regardant. Pour toi, j'aurais été le premier cadeau de ton premier enfant. Et avec quel amour vous la prépariez, cette chambre. Un petit berceau blanc y nageait dans les vagues bleus. Et comme vous en parliez, de cet enfant !
Et le berceau restait vide.
Il n'y avait que moi, qui vous regardait. De la joie, à l'inquiétude, aux cris. Les portes claquaient, répercutant le silence. Et ce jour là, tu m'as pris et tu as pleuré longtemps, longtemps en me serrant dans tes bras.
Les secondes s'égrenèrent, s'ajoutant aux heures et aux jours. Et dans une maison au voile mélancolique, nous retrouvions seuls, à nouveau, tous les deux. Je t'y attendais et tu venais m'y voir. Jusqu'à ce jour où je t'ai vu t'écrouler. Alors, j'ai su. J'ai su que plus jamais tu ne me sourirais, plus jamais tu ne me parlerais, plus jamais tu ne me serrerais dans tes bras. Et toute mon impuissance te regardait.
On est venu et on t'a emporté à jamais loin de moi. On m'a aussi emmené et dans ce lieu, si différent de notre maison, j'ai attendu. Et une jeune fille est arrivée. Me regardant, elle a crié :
""Hé Eli, t'en penses quoi de ce nounours ?
- Arrête de dire "nounours", on me croirait débile."
Elle m'a pris avec elle. Des derniers vestiges de la maison, elle m'a ôtés. Et me serrant contre elle, elle a déclaré :
"Ne t'inquiète pas, on ne t'abandonnera jamais."
Ooooh si... |
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