| Dernières réponses | |  Pas mal, cette petite fic. Connaissant les grandes lignes du scénario de la première trilogie des Gyakuten Saiban, j'ai pu la lire et l'apprécier sans problème. 
Ceci étant dit, je suis d'accord avec Eliwood : je ne pense pas qu'Ayame (Iris) ne connaisse tous les détails du plan. Elle y est impliquée ça oui, mais elle ne sait pas tout. |
| | | Je crois pas qu'elle soit totalement au courant du plan en fait. *pense à rejouer à PW3* |
| | Mouais, ché pas.
Je veux bien que ça soit son gimmick, mais je le vois pas boire [u]exclusivement[/u] du café.
Quand a savoir si Iris est au courant ou non. Hé bien, elle est au courant du plan, et elle est supposé croire qu'une femme doué d'ESP débarque comme ça, pour défendre Maya, et que son pouvoir est super puissant, et qu'elle n'est pas un lien avec les Fey? |
| | Pas mal cette fic, par contre je vois mal Godot accepter de prendre un thé 
Sinon je crois me souvenirs que Iris Fey ne savait pas que Elise était Misty (je peux me tromper vu que ça fait un petit moment que j'ai finis PW3...). |
| | Bon, petite fic que j'avais écrite y'a un certain temps.
Spoiler pour les trois jeux, en particulier 2/2 et 3/5.
“Soyez prêtes”
Le vent soufflait fort ce soir, sur la montagne, menaçant de souffler les dizaines de bougies qui illuminait le petit temple. La jeune femme était occupée à nettoyer la boue qui maculait le sol de la salle principale du tempe d'Harakuza, un doux air sur les lèvres, quand la porte s'ouvrit, laissant le vent entrer en mugissant, la faisant frissonner, et soufflant quelques chandelles au passage. Elle se retourna vivement pour accueillir le visiteur, un homme grand aux cheveux blancs, dont le visage disparaissait sous un masque métallique strié de trois bandes rouges illuminées.
«Bonsoir, Soeur Iris» dit-il d'un ton calme et mesuré.
-Vous devez être le Procureur Godot» répondit la jeune femme d'un ton mal assuré.
Sous le masque, les lèvres se contractèrent en un sourire.
«Qui d'autre se risquerait un soir de Février pour venir ici, ma soeur?»
-Je... Je ne... Veuillez accepter mes excuses, monsieur Godot... Je...»
L'homme éclata d'un franc rire, avant de demander:
«La mère supérieure?»
-Le dos de Soeur Bikini la tourmentait, c'est pourquoi elle s'est retirée dans sa chambre tôt dans la soirée.»
Un long silence s'ensuivit, jusqu'à ce que Iris trouve le courage de poser la question:
«Le... Le temps est proche?»
-Bien trop proche, ma chère Iris. Il ne nous reste que quelques heures pour tout préparer...»
-Vous voulez dire... Que c'est pour demain?»
La réponse fût laconique.
«Oui.»
«Et pensez-vous que nous avons une chance de réussir ?»
Godot s'accorda un temps avant de répondre.
«Il faudra bien, ma chère Iris. Madame Fey est-elle endormie aussi, ou peut-elle nous rejoindre?»
-Elle n'est... pas là. Elle prie très souvent au temple et devrait revenir sous peu. En l'attendant, que diriez vous d'un thé?»
-Si vous avez de l'eau bouillante, je vous en prendrait bien un peu pour l'attendre.»
«Inutile» résonna une voie douce dans le hall du temple. «Je suis là». La nouvelle venue était une très belle femme âgée d'un peu près cinquante cinq ans, habillée de l'une des robes du temple, d'une cape, et portant un bâton ouvragé au bout du quel brillait une sphère violette.
Godot s'inclina en disant:
«Bonsoir, Madame Fey».
-Elise Deuxnim» corrigea la femme. «Misty Fey n'existe plus depuis longtemps.»
Elise s'assit sur un fauteuil, pendant qu'Iris prenait la cape et la posait sur un porte-manteau.
Elle attendit que ses interlocuteurs soient confortablement installé à leur tour avant de prendre la parole.
«Donc, Procureur? Venez-vous participer à nos petites affaires de famille?»
-Il le faut. Votre soeur mettra ses plans à exécution demain.»
-Morgan... Si seulement j'avais...»
-Il ne sert à rien de ressasser le passé, Madame. Nous devons agir, sans quoi la folie de Dahlia Hawthorne se déchaînera de nouveau sur ce monde...»
Elise soupira: «Comment une si gentille petite fille a-t-elle pût dégénérer comme cela?»
Iris prit la parole, des larmes dans la voix:
«Depuis notre départ du village, Dahlia a été seule, sans jamais personne pour la consoler ou l'aimer... Même moi, j'étais impuissante face à la haine qui la consumait. Peut-être...» sa voix s'étrangla «Peut-être si elle était venue vivre ici, peut-être aurait-elle put être sauvée...»
Godot médita quelques seconde ce qu'il allait dire, avant de prendre une grande inspiration.
«Cela m'amène au point suivant, Madame. Notre ennemie frappera pour tuer. Êtes vous prêtes à courir ce risque, a combattre pour protéger Maya Fey?»
Iris s'enfouit le visage dans les mains, mais Elise se leva, et sans un mot, attrapa son bâton. D'un geste, elle tira sur le manche, révélant la lame brillante, effilée comme un rasoir, qui courait sous l'enveloppe de bois. Elle secoua la tête avant de tendre l'arme toujours à moitié sortie de son fourreau à Godot.
«Procureur? Savez-vous la douleur qu'il y a à perdre un enfant, et se dire que la seconde connaîtra peut-être le même sort? J'ai bien pensé mourir lorsque Mia est décédée. Je ne permettrais jamais que quelqu'un touche à ma seule enfant survivante. Soyez sûr, Procureur, je suis prête. Ma main ne tremblera pas.»
Godot croisa son regard, et vis les larmes briller. Une émotion afflua en lui, une émotion qu'il ne connaissait que trop bien. De la honte.
«Pardonnez moi, Madame Fey. Ma question était déplacée.»
Il serra les poings, avant de continuer.
«Bon, voilà comment on va procéder...» |
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